Notre établissement

Le site de Melle est doté d'un cadre de vie agréable et propice au travail et à la réussite.

Les Parthenaises

Venez découvrir l'histoire de cette race bovine aux les qualités exceptionnelles.

TNLA en light painting.

Bientôt un article sur cette technique de photographie.

L'exploitation agricole

3 troupeaux pour encore plus de pratique.

mercredi 30 novembre 2016

Préparation de Noël au Lycée



Enfin Noël arrive à grand pas !
Cette année, l'ASCLAM a fait son sapin de Noël sur le thème rouge et or.

mardi 29 novembre 2016

Visite d'un élevage de Sanglier

EARL Les Longés

Nous avons été visiter une exploitation agricole qui élève des sangliers et produit des céréales.
L’historique de l'exploitation :
  • 2003: Installation avec un troupeau de vaches laitières.
  • 2007: Arrivée de la production des sangliers + parc de chasse
  • 2009:  Arrêt de la production laitière.
  • 2014:  Arrêt du parc de chasse

L’exploitation est constituée de 115 ha, dont 95 ha de céréales (maïs, maïs semence, blé, orge), 11 ha de bois et 9 ha de champs pour les sangliers. L’exploitation possède  33 laies et 3 sangliers pour effectuer la reproduction au sein de son troupeau.
L’Earl produit environ 200 marcassins/an. Ils vendent 120 à 130 marcassins dans l’année, qui pèsent entre 40-60 kg vif. Les marcassins sont commercialisés dans des parcs de chasse.
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Article écrit par Clément

lundi 28 novembre 2016

La microbiologie alimentaire



Savez vous vraiment ce que vous mangez?

La microbiologie alimentaire est l’étude des micro-organismes qui habitent, forment ou contaminent les aliments.
Certains micro-organismes sont absolument essentiels pour la production d’aliments tels que le fromages, le yaourt, le pain, la bière, ... . Pour fabriquer du roquefort nous utilisons du Penicillium Roqueforti. En revanche certains sont nocifs la santé tels que staphylococcus aureus.

Notre semaine de Travaux Pratiques (TP) nous a permis une analyse de certains échantillon acheté en supermarché. Nous avons analysé du camembert au lait cru, un plat cuisiné, une préparation en poudre pour nourrisson, des rillettes et des coquillages fraîchement pêchés.

Mais comment ça marche?


Pour vous expliquer simplement je vais prendre le cas de la bactérie escherichia coli (ou E. Coli).
La méthode est simple, afin de savoir ou non si dans notre échantillon de camembert il y a ou non cette bactérie nous devons tout d’abord préparer une suspension. Nous allons peser 25 g du produit puis le diluer dans 225 mL de tryptone sel (un bouillon utilisé pour les dilutions dans les analyses alimentaires). Le tout est mélangé et voilà notre mélange prêt.

La manipulation suivante va être d’ensemencer notre suspension dans un milieu sélectif destiné aux dénombrements de colonies E. Coli. . Le milieu est appelé Rebecca.
En fait nous allons préparer un milieu où la bactérie aura toutes les conditions pour pousser. Ainsi nous pourrons voir si oui ou non notre fromage possède cette bactérie.
Pour comparer nos résultats nous ensemençons aussi une souche pure d’E. Coli.

Et les résultats dans tout ça?


A gauche: fromage & à droite: souche pure

Même sans vous dire qui est la souche pure je pense que vous l’aurez deviné. Vous pouvez donc être rassuré votre fromage ne présente rien de dangereux. Il est bon de savoir que dans la législation européenne il est autorisé d’y avoir un certain pourcentage d’élément. Ces derniers sont présents seulement  sous forme de trace.

Article rédigé par Antoine & Ines

vendredi 25 novembre 2016

Collecte des feuilles de châtaignier pour financer nos voyages

Le Mothais sur feuille est un fromage réalisé à base de lait de chèvre, affiné sur une feuille de châtaignier. Le Mothais sèche pendant deux semaines et croûte pendant deux semaines supplémentaires. La feuille de châtaignier qui entoure le Mothais régule l'affinage et l'humidité.
Toutes les classes du lycée sont sollicités pour la collecte des feuilles de châtaignier qui servent à faire le Mothais sur feuille, spécialité des Deux-Sèvres. Cette collecte a débuté dans le lycée en 2005. Et depuis, chaque année, les classes vont cueillir des feuilles. Un quota est définie et cette année il est de 854 000 feuilles.                

                
700 000 feuilles sont vendus à la Coopérative Laitière de la Sèvre, 100 000 sont destinés à
Poitou Chèvre (laiterie) et 3 000 à 25 000 feuilles sont destinés à des fromagers fermiers. Le départ des feuilles se fait maintenant, puis en janvier et en mars. Le séchage des feuilles se fait en moins d’un mois, en fonction du temps (soleil, pluie) lorsqu’on les a ramassé.
Le quota des feuilles est définie en fonction des effectifs et des classes. En effet, les BTS en deuxième année partent en voyage plus loin, il leur faut donc plus d’argent, c’est pourquoi ils doivent réaliser un quota plus important. Si les classes ramassent plus de feuilles que le quota prévu, les feuilles sont quand même payées.
La collecte se déroule dans des bois où les châtaigniers ont été coupés de l'année jusqu'à 2 ans, ce sont donc des repousses. Les professeurs font donc une prospection dans les bois et demandent une autorisation pour accéder aux parcelles. Ce sont eux qui prennent contact avec la laiterie, la fromagerie et les éleveurs, ils nous sont donc d’une aide précieuse !
Nous ramassons les feuilles par broche, cela représente 1000 feuilles. Les broches nous sont bien rémunérées.

Cette collecte permet aux classes de se retrouver et de s’unir pour une même cause, ce qui fortifie les liens. Voici donc quelques photos de la collecte des BTS PA1.

                                           Article rédigé par Mélanie

Bientôt la première pesée




Les petits profitent bien, on attend la première pesée avec impatience.
Rendez-vous le 29 Novembre pour plus de photos lors de la pesée :-)


Article rédigé par Kévin

mercredi 23 novembre 2016

La fermentation alcoolique en bio-réacteur


Semaine exceptionnelle pour les étudiants en BTSA ANABIOTEC 2ème année : nous avons travaillé sur la fermentation du levain. 33H de Travaux Pratiques (TP), mardi début à 07h fin à 20h, autant vous dire que la semaine a été rude.


Objectifs de ces TP :
  • Comprendre et mener à bien la conduite d’une Bio-réaction discontinue en bioréacteur de 2 litres.
  • Suivre la fermentation selon différentes techniques et comparer les techniques.

Explications :

L'éthanol fait parti intégrante de la fermentation alcoolique.. 80% de l’éthanol produit dans le monde est obtenu par fermentation. Dans notre cas, notre source de base, un organisme biologique (levure) appelée Saccharomyces cerevisiae
Pour se développer, le levain a besoin d’un milieu de culture contenant du sucre (glucose) et d’autres composants.
Ensuite, le tout est introduit dans un fermenteur, stérilisé auparavant, qui va tourner toute la semaine.

Finalement, c’est simple le substrat introduit au départ va diminuer par le biais des levures et la production en éthanol et en CO2 va augmenter.

Toutes les heures, nous prélevons 20mL de notre mélange pour contrôler différents paramètres tels que :
  • le pH : pour qu’il y ait fermentation, nous devons avoir un pH acide (situé aux alentours de 4.5) ;

  • l’absorbance: afin de mesurer le nombre total de cellules dans notre produit ;


  • le poids-sec: permet la même chose que l’absorbance ;

En fait, le poids sec c’est une filtration de 10mL de solution sur une membrane dont nous connaissons la masse. Ensuite, nous faisons sécher la membrane 24H et nous la repesons.
Nous récupérons le liquide après filtration pour faire des analyses dessus. Ce liquide est appelé “filtrat”.







  • comptage sur cellule de Malassez : afin de mesurer le nombre de cellules vivantes et mortes au fil du temps.

















Nous avons fait 13 prélèvements sur la journée de mardi. Ensuite nous avons utilisé les filtrats pour faire des analyses sur différentes machines permettant de mesurer le taux de glucose et le taux d’éthanol dans notre préparation. Il était intéressant de faire ces études afin de voir si notre hypothèse de départ était vérifiée.
A savoir : la concentration du glucose diminue au cours du temps tandis que la concentration d’éthanol augmente.

Le but étant de vérifier, à postula, par le biais de plusieurs techniques dont la CPG (Chromatographie en Phase Gazeuse) ou l'HPLC (High Performance Liquid Chromatography) nos concentrations. Par exemple nous devons injecter du filtrat dans notre CPG. Une technique permettant de donner ce type de résultat :

Ici nous observons notre pic d’éthanol.
Ainsi par une succession de calculs nous obtenons nos concentrations d’éthanol présent dans notre produit.













Voilà un petit aperçu de notre semaine de fermentation alcoolique. La semaine prochaine, nous nous retrouvons pour vous parler d’une autre semaine de TP sur la microbiologie alimentaire.

N’hésitez pas à nous poser des questions et nous dire si vous voulez aborder des sujets différents.


Article rédigé par Ines.

Conférence avec l’association Phyto-Victimes



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Vendredi 18 Novembre, nous avons eu l’intervention du Groupe Phyto-Victimes. C’est une association d’aide aux professionnels victimes des pesticides.
Cette intervention nous a fait réfléchir sur l’usage que nous faisons des produits phytosanitaires.